Outre l’arrivée des TGV Ouigo à Toulouse, ce week-end marque également la réouverture des lignes Brive-Aurillac et Brive-Rodez. En effet le tronçon commun Brive-la-Gaillarde – St-Denis-près-Martel était fermé depuis fin mars 2019 pour permettre un RVB (Renouvellement Voie Ballast), opération inscrite dans les CPER de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie. À l’origine les travaux devaient se poursuivre jusqu’en août car la section St-Denis-près-Martel – Lamativie était également concernée. Malheureusement l’État fut défaillant et n’a pas versé sa part, reportant donc les travaux de ce seconde tronçon à l’année prochaine. Espérons que d’ici là l’Auvergne-Rhône-Alpes se sera décidée à faire des travaux de son côté pour éviter une fermeture imminente …

D’un montant de 6M€ pour 15 km côté Aquitain et 7,5M€ pour 12 km côté Occitan, ces travaux signent la fin du renouvellement complet de la ligne Brive-Rodez. Longue de près de 166 km au cœur des Causses du Quercy, on peut se féliciter qu’une telle ligne au milieu d’espaces ruraux ait profité d’un tel programme de renouvellement pour assurer sa pérennité bien au-delà de ses 160 bougies. Avec une offre de 6 allers-retours par jour, un effort reste à faire sur les correspondances à Rodez, Figeac, St-Denis et Brive.

Outre le gain de confort, cette opération va permettre la suppression des ralentissements que connaît la ligne avec un relèvement jusqu’à 110 km/h contre 90 à 80 km/h aujourd’hui. De même, et dès ce mois de juillet, les restrictions sur certains matériels roulant vont être levées. Ainsi les motrices BB 75000 et BB 75400 pourront désormais circuler notamment pour les trains de marchandises (Thédirac-Rodez et St-Jory – Bagnac) et pour le train de nuit Paris-Rodez/Albi. De même les Régiolis seront désormais autorisés pour réaliser des missions Brive-Rodez, un train plus capacitaire que les ATER ou les AGC qui pourrait être intéressant ponctuellement.

Source:
Les réouvertures de lignes après travaux sont toujours présentées comme des énormes victoires.
On ne va pas s’en plaindre en soit, mais il faudrait que les dessertes soient intéressantes.
Sans être étoffées, elles pourraient au moins être étudiées pour répondre à la demande.
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